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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 11:20


 Il y a déjà 8 ans, le 24 mai 2003, sous une pluie battante, (sauf pour les photos (ouf!!!)), nous nous sommes mariés pour ..... D'après le dictons, "mariage pluvieux mariage heureux"... avec autant d'eau nous devrions être heureux jusqu'au moins la fin de nos jours...
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Depuis 2 Amours sont venus nous rejouindre et nous accompagne ... ils ont changé notre vie , l'ont embellie, d'ailleurs on se demande comment on faisait sans eux avant...

 

pacques 2011 Montreuillon 022 

 

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 22:43

 

Il ne faut jamais juger les gens sur leurs fréquentations.

 

Tenez, Judas, par exemple, il avait des amis irréprochables.

 

                                                                                        

 

                                                                                                      Paul VERLAINE

 

 

 

Cette citation, notamment sa première phrase et assez vrai, quand on subit ce genre de chose, je puis vous assurer que cela fait très mal..

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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 10:53

Je prends enfin le temps de faire un ptit post.

L'anniversaire de ma princesse est  passé depuis un bon moment, c'était le 11 février, mais avec l'école je n'ai pas pris le temps ni de transférer les photos ni de faire un article.

 

Ma princesse a déjà eu 3 ans, que le temps passe vite.

 

1 3ans

 

Amàlia était très contente car son papi et sa mamie, ses oncles et tantes sont venus à la maison pour fêter l'évènement. Une petite photo avec Mamie et sa cousine Mélissandre...

 

 

0 3ans

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 12:08

L’HÔPITAL PUBLIC EST VOTRE NOTRE  HÔPITAL

 

Il NOUS FAUT LE DEFENDRE!

 

 

- Ça ’il assure des soins de qualité pour tous quels que soient les moyens de chacun.

- car  c’est là que se font les grandes recherches d’aujourd’hui qui permettront les progrès de demain.

c’est lui qui assure 80% des urgences,

il a fait face, par exemple,  hier à l’épidémie de SIDA,  à la canicule et peut-être faire face à une pandémie grippale , même si tout n'est pas idyllique.

- Défendez-le parce que c’est lui qui prend en charge les cas les plus graves ou les plus complexes à tous les âges de la vie.

- Défendez-le parce que les autres pays nous l’envient.

La loi HPST dite loi Bachelot a supprimé l’appellation de « Service Public Hospitalier». On joue peut-être sur les mots mais ils ont leur importance.

 

 La loi HPST ne parle plus que d’ « Établissement de Santé ». Malheureusement on peut dire qu'elle cherche à transformer l’hôpital public en entreprise.

 


Pour être rentable l’hôpital devra sélectionner les pathologies et les patients, et diminuer le nombre de personnels : moins d’infirmières, moins d’aides soignantes, moins de médecins, moins de secrétaires, moins d’assistantes sociales. Avec tous les risques sous jacents que cela implique (cf l'article publié Le témoignage d'une infirmière: )
 

Il est prévu de supprimer 20 000 emplois dans l’ensemble des hôpitaux.

 

C'est pourquoi nous devons tous nous sentir concerner . Si aujourd'hui , dans la mesure où nous sommes jeunes nous n'avons peut-être pas besoin de l'hôpital, il n'en sera probablement, pas de même dans quelques temps. A ce moment-là nous serons bien content de ne pas avoir un système délabrée. Il n'est pas parfait certes mais ce n'est pas en lui coupant les vivre qu'il le deviendra.

 

Voilà pourquoi je vous demande de bien vouloir signer cette pétition publique. C'est l'un des seuls moyens pour faire fléchir nos gouvernants

Merci d'avance

 

http://petition-mdhp.fr/index.html

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 10:11

Je tenais à vous faire partager ce témoignage, qui malheureusement reflète assez bien la réalité. il est certain que ce n'est pas partout pareil et que les manques de personnels ne sont pas identiques partout mais dans l'ensemble ce problème est récurrent et malheureusement s'il a des conséquences sur les soignants et leur santé, il est potentiellement dangereux pour les personnes soignées car dans de telle conditions les erreurs deviennent plus "facile". Malheureusement, on est pas sur du papier mais sur des personnes, des hommes et des femmes, pour qui une erreur dans ces conditions désastreuses peuvent s'avérer fatale

 

    "Je  suis assez catastrophée en ce moment, car dans aucun média,  aucune presse, même dans les discours de nos chers  politiques, personne ne parle de ce qui se passe du côté de  l'hôpital public... Et pourtant, moi qui le vis de  l'intérieur, je vous garantis qu'il y a de quoi sauter au  plafond (peut-être autant que les fautes d'orthographe dans  ce mail, je m'en  excuse...!).
      Tout  ce qui va suivre est un peu compliqué, peut-être, mais  nécessaire pour vous expliquer ce qui se passe sur le  terrain.
      Je  suis infirmière dans un service de Médecine adulte (Médecine  interne et thérapeutique, pavillon 5, hôpital Bellevue à  St-Etienne) avec une capacité d'accueil de 21 patients, dont  95% est muté directement des urgences. Autrement dit, la  plupart ne sont pas encore très stabilisés sur le plan  médical et ont donc besoin d'une surveillance étroite et  efficace de la part des infirmiers et aide-soignants. Les  femmes de ménage (ASH) ont elles aussi un rôle important,  car au détour d'un couloir ou pendant qu'elles nettoient une  chambre, elles peuvent être les premiers signaux d'alarme  d'un patient en détresse. Sans parler de leur travail  primordial pour assurer l'hygiène des services, rôle majeur  dans la lutte des infections  nosocomiales.
 

    Nos  équipes s'organisent ainsi : (les équipes de jour et de nuit  sont indépendantes, je ne travaille que le jour  matin-soir)
     2  infirmières + 2 aide-soignantes + 1 ASH le  matin
     2  infirmières + 2 aide-soignantes + 1 ASH le  soir
    1  infirmière + 1 aide-soignante la  nuit

     Ceci  est ce qu'on appelle le service minimum, autrement dit,  c'est le minimum réglementaire pour assurer la sécurité des  patients. Or il faut savoir que nous n'avons jamais de  personnel en plus et que la tendance actuelle est de nous  faire tourner en sous-effectif de manière presque  systématique les soirs et les week-end, soit un seul  infirmier pour 21 patients.

    Depuis  2 mois, une de mes collègues infirmières a démissionné et  n'est pas remplacée, une autre est en arrêt de travail qui  risque d'être prolongé et n'est pas non plus  remplacée. Nous ne sommes donc plus que 6 infirmiers au lieu  de 8 à assurer un roulement sur 4 semaines, jours de  semaine, week-end et fériés compris. Alors nous effectuons 1  puis 2 puis 3 week-end supplémentaires (nous en travaillons  déjà 2 sur 4 habituellement) et ainsi de suite pour que le  service tourne, avec des jours de repos qui sautent et des  alternances de rythme incessantes. Si bien qu' il devient  impossible de prévoir quoi que ce soit en dehors de la vie  au CHU, sous peine de devoir annuler au dernier moment pour  cause : boulot!

    Samedi  dernier, une autre collègue s'est arrêtée  et, étant la seule infirmière du soir, il n'y avait donc  personne pour prendre la relève du matin... C'est un  infirmier des urgences qui a été détaché de son service pour  venir dans le nôtre, qui a assuré les soins de nos 21  patients, alors qu'il ne les connaissait pas, et qui a dû  faire face en plus à une situation d'urgence vitale de l'un  d'eux...

    Une  des ASH est arrêtée depuis 1 an en étant remplacée de  manière très ponctuelle, obligeant les 3 ASH restantes du  service à se partager un roulement sur 4 semaines, jours de  semaine, week-end et fériés compris. Leur tâche est de  nettoyer à elles seules, tous les jours, la totalité des 16  chambres du service de fond en comble (vitres, mobilier,  murs, WC), les bureaux médicaux, les pièces de vie (office,  douche, WC, couloirs), la salle de  soins...

    Il  faut savoir que le CHU de St-Etienne est en pleine  réorganisation, puisqu'un gros complexe est en fin de  construction à l'hôpital Nord, promettant parait-il des  technologies de pointe, des locaux modernes et surtout des  soins efficaces et de  qualité...

     Alors  expliquez-moi comment être à la hauteur de ces exigences  quand le personnel est déjà largement en sous-effectif?  L'hôpital refuse d'embaucher, car déficit budgétaire, mais  préfère faire appel à l'intérim, qui coûte plus cher que des  contractuels...

   Hier,  j'étais normalement en 'repos' et j'ai passé une bonne  partie de ma journée à démarcher la Médecine du Travail, les  syndicats et à parler avec notre chef de service, pour  essayer de trouver des solutions pour que notre direction  nous entende...

   Nous  sommes par chance soutenus par notre chef de service, qui  connaît la valeur de notre travail et sait que nous ne  protestons pas pour rien. Il nous connaît suffisamment pour  lui même remuer ciel et terre pour qu'on s'occupe du sort  des soignants à l'hôpital. Il nous soutient par ce que  lui-même est très inquiet de la situation et voit notre  gouvernement asphyxier le service public hospitalier, or lui  a choisi de travailler au CHU par foi en ce service public  et dans le respect du serment d'  Hippocrate.

     Je  dors très mal et pour être honnête je pense au boulot  constamment. J'ai peur que le stress me fasse oublier un  soin, que la pression m' empêche de prendre le temps avec un  patient déprimé, que la fatigue me fasse faire un mauvais  calcul de dose, administrer un produit au mauvais patient...  J'ai peur que ce métier que j'aime me transforme en  assassin, involontaireme nt, par ce qu'on aura laissé la  situation se dégrader. Parce que nous sommes tous  responsables : je suis l'infirmière d'aujourd'hui mais nous  sommes tous les patients de demain. VOUS pouvez être au bout  de ma seringue, ou votre mari, votre enfant, votre  proche.

     Je  vis l'insécurité dans mon travail, alors que je le maîtrise  pourtant. Mais je suis humaine avant  tout.

    Vous  serez ceux qui pâtirez du manque de soignants dans les  services : je n'aurai pas pu prendre le temps de vous donner  des nouvelles du patient que vous aimez, je n'aurai pas pu  gérer 2 situations d'urgence à la fois... Faut-il attendre  qu'il y ait des morts pour réagir et prendre conscience de  ce qui se passe dans les  hôpitaux???

    Aujourd'hui,  j'ai besoin de vous. Merci de bien vouloir transférer ce  mail de manière la plus large possible, pour informer le  plus de monde possible. Si vous connaissez des personnes du  monde hospitalier, journalistique, politique ou autre,  n'hésitez pas à les solliciter.

    Il  faut se mobiliser en masse pour être plus efficace, moi  toute seule, je n'intéresse personne.'

 Merci  pour votre  attention!"

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 21:55

 

 

Travailler en équipe,

 

c'est partager cette

 

richesse incroyable

 

apportée par la mise en

 

commun de perceptions

 

différentes ou par des

 

conduites variées.

 

 

 

Jacques Salomé

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 20:18

Un petit coucou de passage très rapide, car le temps me manque. J'ai énormément de travail avec l'école est pour le moment je ne puis alimenter mon blog.

Je vous mets juste la dernière chanson des Enfoirés que j'ai trouvé très belle, écoutez les paroles Le titre est "On ne demande pas la Lune"

 

A bientôt

 

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 14:47

Voue trouverez ci-dessous un message de Marie-Monique Robin (qui a fait le film "le Monde selon Monsanto" sur les OGM). Elle revient sur l'alimentation dans: "Notre poison quotidien".

 

 

 

Cette nouvelle enquête sera assurément captivante mais aussi certainement effrayante

 

 Lisez jusqu'au bout la recette de la tarte aux cerises version "face cachée" chimique, c'est assez ahurissant !!!

 


Sujet: Après le monde selon Monsanto Marie-Monique ROBIN récidive : Notre poison quotidien - le 15 mars sur ARTE

 J'ai le plaisir de vous informer que mon film " Notre poison quotidien "sera diffusé le 15 mars sur ARTE, à 20 heures 40 . Le même jour mon livre éponyme sera dans les librairies ainsi que le DVD .

Je commence aujourd'hui une série de papiers qui vont expliquer la démarche que j'ai suivie pour réaliser cette longue enquête qui m'a conduite dans six pays européens (France, Italie, Allemagne, Suisse, Grande Bretagne, Danemark), aux Etats Unis, au Canada, au Chili, et en Inde .

 Pourquoi cette enquête?

Alors que je travaillais sur le passé et le présent peu glorieux de Monsanto et que je découvrais comment depuis sa création au début du XXème siècle la firme n'a cessé de cacher la haute toxicité de ses produits , je me suis posé trois questions:

- Est-ce que le comportement de Monsanto constitue une exception dans l'histoire industrielle?

 - Comment sont réglementés les 100 000 molécules chimiques qui ont envahi notre environnement depuis la fin de la seconde guerre mondiale?

 - Y-a-t il un lien entre l'exposition à ces produits chimiques et " l'épidémie de maladies chroniques évitables " que l' Organisation mondiale de la santé (OMS) a constatée surtout dans les pays dits " développés" ( les termes que j'ai mis entre guillemets sont ceux utilisés par l'OMS)?

 Consciente que le champ d'investigation était très vaste, j'ai décidé de ne m'intéresser qu'aux seuls produits chimiques qui entrent en contact avec notre chaîne alimentaire du champ du paysan ( pesticides ) à l'assiette du consommateur ( additifs et plastiques alimentaires ).

Avant d'entreprendre mon nouveau tour du monde , j'ai réalisé un long travail de recherche préparatoire qui a consisté à lire de nombreux livres (une centaine, essentiellement anglophones), rapports, études scientifiques et j'ai rencontré des experts (toxicologues, biologistes, représentants des agences de réglementation) , soit directement lors de rendez-vous personnels ou lors de colloques spécialisés. J'ai aussi consulté les archives d'organisations internationales comme l'OMS ou le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC ) qui dépend de la première.

 des infos ici : http://robin.blog.arte.tv/category/notre-poison-quotidien/

 Marie-Monique Robin "

Et pour illustrer ce propos voici la "Recette de la tarte aux cerises"

Voici, la liste des produits chimiques utilisés pour la fabrication d'une tarte aux
cerises de supermarché, depuis le champ de blé jusqu'à l'usine agroalimentaire.

" Histoire de la Pâte

 Pour obtenir la farine, les grains de blé ont été enrobés d'un fongicide avant semis.
 Pendant sa culture, le blé a reçu de 2 à 6 traitements de pesticides selon les années,
1 traitement aux hormones pour raccourcir les tiges afin d'éviter la verse
 et 1 dose importante d'engrais: 240 kg d'azote, 100 kg de phosphore
 et 100 kg de potassium à l'hectare, tout de même !

 Le blé moissonné, dans le silo, après récolte, les grains sont fumigés au tétrachlorure de
 carbone et au bisulfide de carbone, puis arrosés au chlopyriphosméthyl.

Pour la mouture, la farine reçoit du chlorure de nitrosyl, puis de l'acide ascorbique,
de la farine de fève, du gluten et de l'amylase.

Ensuite, il faut faire lever la pâte. La poudre levante est traitée au silicate de calcium
 et l'amidon est blanchi au permanganate de potassium. Pas de pâte sans corps gras.

Ceux-ci reçoivent un antioxydant (pour éviter le rancissement) comme l'hydroxytoluène de butyl et un émulsifiant type lécithine.

 Histoire de la Crème

 La crème sur laquelle vont reposer les cerises se fait avec des œufs*, du lait**, et même de l'huile***

 *Les œufs proviennent d'un élevage industriel où les poules sont nourries avec des granulés contenant des :
 - antioxydants (E300 à E311),
 - arômes,
 - émulsifiants: alginate de calcium,
 - conservateurs : acide formique,
 - colorants : capsanthéine,
 - agents liants: lignosulfate
 - et enfin des appétants : glutamate de sodium, pour qu'elles puissent avaler tout ça.

 Elles reçoivent aussi des antibiotiques, bien entendu, et surtout des anticoccidiens.

 Les œufs, avant séchage, reçoivent des émulsifiants, des agents actifs de surface, comme l'acide cholique et une enzyme pour retirer le sucre du blanc.

 ** Le lait provient d'un élevage industriel où les vaches reçoivent une alimentation riche en produits chimiques :
 - antibiotiques : flavophospholipol (F712) ou monensin-sodium (F714)
 - antioxydants : ascorbate de sodium (F301), alphatocophérol de synthèse (F307), buthyl-hydrox-toluène (F321) ou éthoxyquine (E324),
 - émulsifiants : alginate de propylène-glycol (F405) ou polyéthylène glycol (F496),
 - conservateurs : acide acétique, acide tartrique (E334), acide propionique (F280) et ses dérivés (F281 à E284),
 - composés azotés chimiques : urée (F801) ou diurédo-isobutane (F803),
 - agents liants : stéarate de sodium,
 - colorants : F131 ou F142
 - et enfin des appétants pour que les vaches puissent manger tout ça, comme le glutamate de sodium.

 *** Les huiles, quant à elles, ont été :
 - extraites par des solvants comme l'acétone,
 - puis raffinées par action de l'acide sulfurique,
 - puis lavage à chaud,
 - neutralisées à la lessive de soude,
- décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium
 - et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc.
 - Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine.

La crème de la tarte, une fois fabriquée, reçoit des arômes et des stabilisants comme l'acide alginique (E400).

 Histoire des Cerises

 (complété d'après des éléments de "Aromathérapie" Jean Valnet 1990, Maloine)

 Les cerisiers ont reçu pendant la saison entre 10 et 40 traitements de pesticides selon les années.
 * Les cerises sont :
 - décolorées à l'anhydride sulfureux et recolorées de façon uniforme à l'acide carminique ou à l'érythrosine.
 - Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d'aluminium et à la sortie, reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium (E202).
 - Elles sont enfin enduites d'un sucre qui provient de betteraves qui, comme les blés, ont reçu leur bonne dose d'engrais et de pesticides.

Ce sucre est extrait par :
 - défécation à la chaux et à l'anhydride sulfureux,
- puis décoloré au sulfoxylate de sodium,
 - puis raffiné au norite et à l'alcool isopropylique.
- Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique.

 Par ces traitements, les cerises ayant donc perdu tout leur goût, il est nécessaire d'ajouter un parfum artificiel alimentaire. Ce parfum est une recréation synthétique du goût et de l'odeur à partir d'éléments artificiels issus de la chimie du pétrole aux prix de revient extrêmement faibles- par économie d'echelle - en comparaison du parfum naturel de fruit.

 L'exemple developpé est ici la cerise, mais de tels composés servent à recréer aussi bien des parfums artificiels de fraise, d'ananas, de framboise, de miel, de caramel, de muguet...etc.

* Le parfum artificel de cerise se compose donc des molécules synthetiques (donc à la stéréochimie inversée) suivantes :
 - acétate d'ethyle
 - acéthyl méthylcarbinol
 - butyrate d'isoamyle
 - caproate d'ethyle
 - caprylate d'isoamyle
 - caprate d'ethyle
 - butyrate de terpenyle
 - geraniol
 - butyrate de geranyl - acetylacetate d'ethyle
 - heptanoate d'ethyle
 - aldéhyde benzoique
 - aldéhyde p-toluique
 - vanilline
 - essence artificielle d'amande amère SAP
 - essence artificielle de girofle Bourbon
 - essence artificielle de cannelle Ceylan
 - essence de lie de vin .

 Ce texte, consacré à "la tarte aux cerises de supermarché" a été rédigé par Claude Bourguignon, un ingénieur agronome qui travailla à l'INRA, avant de quitter l'honorable maison pour cause de désaccord. Spécialiste de la microbiologie des sols, c'est lui qui démontra, pour la première fois, que les sols cultivés à grand renfort d'engrais chimiques et de pesticides, étaient biologiquement ... morts. Tout ce qui fait la vie, et donc la qualité des terres, à savoir les populations microbiennes et fongiques, est détruit par les produits chimiques, conduisant à une perte des nutriments et à l'érosion des sols. Membre de la Société américaine de microbiologie (en France , il n' y a plus aucune chaire de microbiologie des sols, y compris à l'INRA !), Claude Bourguignon a créé avec sa femme le Laboratoire d'analyse microbiologique des sols, qui intervient dans de nombreux pays, pour aider les agriculteurs à retrouver la fertilité de leurs sols.

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 09:36

Voilà ma nouvelle vie d'étudiante débute. C'est un changement radical pour tout le monde et les enfants font la grimace. Guillem a fait une otite, pour ne pas changer. Nous les appelons des otites psychologique ou diplomatique. Car ils nous en fait systématiquement quand son père par en déplacement et là le jour avant ma rentrée. 

En discutant avec lui , il m'a avouée qu'il ne voulait pas que je parte à l'école. Il a peur que je ne rentre pas pendant un certain temps,  comme cela se passe avec le travail de son père.

Du coup on a pris pas mal de temps et on a essayé de tout lui expliqué et tenté de désamorcer ces craintes. Puis peu à peu il en est venu à un autre sujet et cela nous a fait très drôle. Il nous a dit qu'il ne voulait pas que cela fasse comme son tonton et sa tatie. Là on est tombée sur les fesses si vous me permettez l'expression. Il a fait le rapprochement entre l'école de sa tatieet leur séparation. Comme quoi les enfants ont d la suite dans les idées. Nous avons vraiment été très surpris et nous lui avons expliqué que ce n'était pas pareil et que nous ne voulions pas nous séparer. Nous avons tenté de répondre à toutes ses questions, essayer de l'éclairer sur les autres situations au mieux. Nous ne l'avions peut-être pas assez fait. En tout cas il nous a dit que cela le rendait triste que son tonton et sa tatie se soient séparés, mais triste aussi pour ces cousins. Franchement là où on se rend compte que les enfants, même à 6 ans on beaucoup de réflexion c'est qu'il  nous a  dit qu'il était triste  de cette situation mais que cela le rendait triste pour son cousin et sa cousine et que lui ne voulait pas ça pour lui. Enfin comme on lui a dit, son tonton restera toujours son tonton et il le verra toujours, idem pour sa tatie et ses cousins car les adultes ont fait des choix que nous respectons et comprenons mais nous nous refusons de prendre partie,  de choisir ou autre.  

 

Ma rentrée est effectuée, mercredi après-midi et contrairementà la majorité des écoles d'infirmiers, nous avons pas eu de pré rentrée. On a commencé directement et depuis mercredi j'ai "mal à la tête", mes neurones flambent si je puis dire.

 

C'est un rythme d'enfer, il nous faut acquérir tous les fondamentaux très rapidement avant de pouvoir commencer les travaux pratiques ou dirigés, d'autant plus que le 1erstage va arriver très  vite (début mai) tout comme les 1ers partiels (juste après le 1er stage). Bref, pas le temps de flâner.

 

J'essaierai de venir le week-end sur vos blogs respectifs et de faire quelques articles sur le mien mais j'avoue que je ne sais pas trop comment cela va se dérouler. Le soir je n'ai pas trop le temps pour ne pas dire pas du tout et le week-end il faut faire les courses et autres sans oubliersurtout mes Loulous. Pas facile de tout juguler. Enfin peut-être un rythmeà prendre et remettre le cerveau sur la position "école" et acquisition de connaissances en + de  tout ce que l'on fait à l'accoutumée.

Je pense que je serai beaucoup moins présente.    

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 22:01

 

 

Les adultes racontent  

 souvent la vie profonde  

 des enfants comme s'ils  

 en avaient le droit, 

 comme si c'était la leur, 

 juste pour avoir  

 quelque chose d e

 nouveau à dire. Ils ne 

 s'occupent pas de la  

 manière dont l'enfant

 ressent les choses.  

 

 

 M. C. D'Welles  

 

 

 

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