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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 15:29

Après avoir été durement touché en janvier de cette année, 10 mois plutard, une nouvelle catastrophe touche ce pays déjà ravagé et toujours au prise avec la misère, la violence et surtout l'insalubrité vecteur de tous les virus. Ce pays devient un havre de paix et de prolifération pour tous les virus et batéries en mal de sévices.

Je me suis permise de reprendre cet l'article, quoi de plus intéressant de lire l'original et d'avoir l'avis deceux qui y sont confronté

 

0 espace infirmier actu33513 photo

 

 

" Après le séisme dévastateur de janvier, une épidémie de choléra frappe l'île depuis un mois. Passé la panique des premiers jours, la prise en charge s’organise avec l’aide des ONG et des instances internationales.

Un attroupement devant un portail en fer rouge : c’est l’entrée du centre de traitement du choléra (CTC) de Médecins sans Frontières à Tabarre, l'une des communes de la banlieue de Port-au-Prince. « Je viens apporter cette boisson à une amie enceinte qui est malade, elle va peut-être mourir, pourquoi vous ne me laissez pas entrer? », enrage une jeune femme, une canette de soda à la main. Derrière la porte, un gardien bloque l’entrée. Tout juste finit-il par accepter de remettre la boisson à la patiente en question.

Déjà 28.000 cas et 1.500 morts

 
Depuis le 19 octobre, date à laquelle les premiers cas ont été diagnostiqués dans la commune de Mirebalais, sur le plateau central, quelque 28.000 cas de cholera ont été recensés et 1.523 personnes sont décédées. La maladie, jusqu’alors inconnue dans le pays, a mis en ébullition organisations internationales, ONG et responsables de la santé publique, qui ont adopté un modèle de prise en charge en forme de circuit : triage, observation, hospitalisation, convalescence.

Les cas les plus sévères intègrent directement la phase d’hospitalisation, où ils sont réhydratés par perfusion de Ringer Lactate ® parfois sur deux voies de perfusion. Pour les autres cas, la réhydratation orale et une observation des signes cliniques suffisent généralement à remettre le patient sur pied, parfois très rapidement. « En une ou deux heures, on peut observer une amélioration, se félicite le docteur Lambert, le médecin infectiologue responsable de la clinique des diarrhées aiguës à l’hôpital général de Port-au-Prince. C’est ce qui nous encourage à travailler. »

 

Lits percés

 
A Tabarre, Médecins sans Frontières a installé un dispositif de 250 lits sur un vaste terrain clos. Personnels expatriés et haïtiens s’y côtoient, ainsi qu’un important staff dédié à l’hygiène des lieux et à la construction de lits spéciaux : une toile en plastique est fixée sur un châssis de bois; en son centre, un trou percé permet aux malades souffrant de diarrhée aiguë de déféquer directement dans un seau placé sous le lit.

« Le choléra exige un encadrement spécifique, explique Catherine Beuve, infirmière française. Il faut une surveillance poussée des malades, au minimum toutes les heures. » Les signes de déshydratation sont spécifiquement observés : excavation des orbites, plis cutanés, évolution de la sensation de soif, capacité à boire, etc. Pour aller d’un secteur à l’autre du centre, qui compte une quinzaine de tentes, le passage par le pédiluve, imprégné d’une solution chlorée, ainsi que le lavage des mains, principale mesure de prévention de la transmission, sont obligatoires.

Assises sur l’herbe, entre deux tentes, deux femmes lisent la Bible. « C’est notre père qui est ici. Il dort pour l’instant, mais il a toujours des diarrhées », expliquent les deux sœurs. Exceptionnellement, elles ont pu entrer toutes les deux, mais en général un seul membre de la famille est admis. Dans d’autres CTC, parmi les 40 que compte le pays à ce jour, seuls les enfants bénéficient de la présence d’un accompagnant. C’est notamment le cas à la clinique des diarrhées aiguës de l’hôpital général, le seul CTC mis en place à ce jour dans la capitale par le ministère Santé publique. Malgré ses nombreux camps de déplacés, Port-au-Prince reste en effet relativement épargnée par l’épidémie. « Dans les camps, finalement, les gens bénéficient d’une eau propre et de latrines, souligne Yves Lambert. Ils ont aussi des séances de prévention. Si bien que les patients que nous avons proviennent surtout des quartiers populaires et des bidonvilles de la capitale. »

 

Besoin de renfort

 


L’épidémie s’est néanmoins propagée vers le Nord du pays, sans pour autant quitter le plateau central et l’Artibonite, où des améliorations sont cependant constatées. « Les patients arrivent maintenant à un stade plus précoce », note le Dr Maxi Raymonville de l’ONG Zanmi Lasanté, qui partage avec le ministère de la Santé haïtien la responsabilité du CTC de Mirebalais. D’où probablement, une moindre mortalité par rapport aux premiers jours de l’épidémie (de source officielle, elle serait descendue de 8 à 5 % des cas diagnostiqués), même si la morbidité se maintient.
Selon les experts de la Pan American Health Organisation, le cholera devrait malheureusement perdurer en Haïti. Quelque 400.000 cas pourraient se déclarer dans l’année à venir, dont 200.000 les trois prochains mois. « Dans ces conditions, il est extrêmement important que la logistique pharmaceutique suive et que nous n’ayons pas de rupture de médicaments », souligne le Dr Yves Lambert. Des renforts en personnel soignant sont également réclamés…

 Article de Sandra Mignot
Photo: Elohim Carrau

 

Légende. Dans la tente des cas sévères, au centre de traitement du choléra de l'hôpital de Mirebalais.

 

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 10:20

C'est le titre de la dernière chanson de Pierre PERRET. Je l'ai entendu pour ma première fois samedi soir en faisant mon repassage tout en regardant le télévision.

Comme bien souvent, Pierre PERRET n'a pas froid aux yeux dans ses paroles.

Ecoutez les paroles jusqu'au bout. Cela se passe de commentaires.

Elles sont le reflet de ce que pense beaucoup de personnes occidentales, où pour nous cela paraît tellement incompréhensible et apparait comme une forme maltraitance, de  violence, de retour en arrière. 

  

 

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 15:20

 

 

 

Le général Marcel Bigeard est décédé aujourd'hui, vendredi 18 juin, jour du 70ème anniversaire de l'Appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle, à l'âge de 94 ans, à son domicile de Toul en Meurthe et Moselle. 

Il est considéré comme l'un des officiers généraux les plus décorés de l'armée française.  

Le général Bigeard avait été secrétaire d'état à la Défense dans les années 1970  mais aussi député de Meurthe-et-Moselle.

 

  

Il a notamment combattu lors de la seconde guerre mondiale, des conflits d'Indochine et d'Algérie.

Son nom reste lié à la bataille de Dien Bien Phu où il fut parachuté avec son bataillon de parachutistes coloniaux sur le camp retranché encerclé par le Vietminh. Il y aura participé aux combats jusqu'à la chute le 7 mai 1954 et il y fut fait prisonnier.

 

Il a gravi tous les grades dans l'armée française : de simple soldat lors de son service militaire à la veille de la guerre de 1939 à celui de général de corps d'armée (quatre étoiles).

 

Le général Bigeard est surtout connu pour son action lors de la bataille d'Alger en 1957, lorsque les parachutistes qu'il commandait ont repris le contrôle de la ville aux indépendantistes.

Plus tard, il sera accusé d'avoir pratiqué la torture pendant la guerre d'Algérie, accusations qu'il a toujours démenties.

 

Il y a quelque temps, il déclarait à un journaliste : «Je n'aurais jamais pensé que je pourrais finir comme ça… Comme un vieux con infirme…». Parfois difficile de se voir vieillir et devenir de + en + "impotent, pour ce grand militaire voire "héros" des guerres d'Indochine et d'Algérie, car au seuil de sa vie, il ne peut plus se déplacer sans sa «2 CV» - un fauteuil roulant posé à la gauche de son bureau.  Il n'en demeure pas moins qu'il fut le général le plus décoré de France. Il a été 5 fois blessé et s'est évadé 3 fois Mais, si ses jambes ne suivent plus, son esprit et sa verve  tiennent encore tête à la "vieillesse".  En 2006,  il publiait Adieu ma France , livree que devait être son dernier comme une sorte de testament…

Mais comme s'il n'arrivait pas à tirer sa révérence, il vient d'en écrire un nouveau, Mon dernier round. Car «ce vieux connard de Bigeard», comme il aimait à se nommé,  a encore besoin de parler,de râler, de pousser ses légendaires «coups de gueule» . D'ailleurs, il disait de lui fièrement : «Aujourd'hui encore, ça emmerde le pouvoir d'avoir un Bigeard vivant» . Il était réputé pour son franc parlé et sa réputation de trublion. Il n'avait pas sa langue dans sa poche, comme dirait certains.

Si dans   Adieu ma France  il évoquait surtout cette France dans laquelle il ne se reconnaît plus,  Mon dernier round, lui,trace au galop les grandes crises internationales. De l'Irak à l'Afghanistan en passant par le Pakistan et l'Iran, le général donne son avis sur tout ces sujets. Il  clôture ce livre par son thème de prédilection LA FRANCE. Et bien qu'il l'ait déjà écrit dans son précédent ouvrage : le général Bigeard réitère ses propos, il est déçu par son pays. Il dit en autre : «On donne des leçons à tout le monde, mais on est incapables de retrouver nos valeurs. Comment un pays peut-il aller de l'avant, se relever, avec toutes ces salades politiques ?».  Parce qu'il est urgent, dit-il, de s'unir face au danger, il appelle de ses vœux une sorte de «front populaire» et prévient qu'il faudra pour s'en sortir «de la sueur et du sang» . Il ajoute : «Je vais casser ma pipe et je ne serai pas mécontent. Car j'ai trop aimé la France pour accepter ce qu'elle est devenue.» .....

A chacun d'y lire , d'y voire ce qu'il y souhaite

   

Voici un vidéo (1964) où il commente des image de DIEN BIEN PHU, et ce pour l'émission télévisuelle "5 colonnes à la Une"

 

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 13:49

 

 

 

Le 18 juin 1940, le général de Gaulle lance son célèbre appel à la Résistance sur les ondes de la BBC  depuis Londres. 

Il refuse la capitulation de la France face à l’ennemi l'Allemagne nazie.  Le général de Gaulle, devenu indésirable en France, rejoint Londres où il décide coûte que coûte de poursuivre le combat même loin de la France. C'est ainsi que le 18 juin, il lance son appel à continuer la lutte, acte fondateur de la France Libre : "Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas". Pourtant ce discours fut très peu entendu sur le moment par les français,  mais il fut publié dans la presse française le lendemain et diffusé par des radios étrangères. 

Beaucoup considérèrent cet appel comme un acte à la poursuite du combat, et ce,  aux côtés des alliés britanniques. Comme le dit si bien le général de Gaulle, la bataille de France, qui vient certes d'être gagnée par les Allemands, ne signifie pas la guerre est finie.

Ce fut donc un message d'espoir tant pour les personnels militaires refusant l'armistice que pour toute une partie de la population française, ou étrangère vivant en France, refusant la capitulation de la France et  l'occupation de la France par les Allemands. se termine par un appel à la « résistance », dont la flamme « ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas ».

En ce 70ème anniversaire, mes pensées vont vers toutes ces personnes qui ont donné leur vie, résisté contre l'envahisseur allemand afin de nous donner la chance de vivre libre et de ne pas devenir "une colonie américaine". Car aujourd'hui, au travers cet hommage rendu à l'homme DE GAULLE et son célèbre Appel, il s'agit de ça, sans l'opportunité, la confiance que Churchill a offert au général français, nous serions devenus "une colonie" américaine ou stalinienne et nous ne connaîtrions pas la France de maintenant. Alors merci à tous ces hommes et femmes qui y ont cru, se sont engagés envers et contre tout qu'ils soient connus ou anonymes. 

 

Le 18 juin 2005, l'appel du 18 Juin a été classé par l'Unesco sur le registre international Mémoire du monde, où sont recensés depuis 1992 les documents du patrimoine documentaire considéré comme ayant un intérêt universel. Le but est d'assurer leur protection.

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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 15:42

C'est avec stupéfaction que hier soir,mardi 27 janvier, j'ai appris qu'une roquette avait été tirée contre la gendarmerie de Corte .Heureusement il n'y a eu que des dégâts matériels mais il s'en est fallu de peu car la personne a qui appartient cette automobile allait partir amené ses enfants au sport. Bonjour les dégâts s'il était sorti plutôt.
D'après ce que je sais, elle aurait en partie détruit la voiture personnelle de ce gendarme stationnée dans l'enceinte, à proximité des logements familles.
D'après les sources médiatiques la roquette, tirée vers 19H20, a entièrement détruit l'avant du véhicule.
Vous comprendrez aisément que les 32 familles logeant dans cette enceinte sont très choquées par cet attentat.

Cette explosion, qui n'a pas fait de blessé heureusement, a endommagé 2 autres véhicules stationnés à proximité.

Ce qui me sidère, me fait rentrer dans une colère noire c'est les risques inouïs  qui ont été pris en raison de la présence d'enfants et d'adultes à proximité, puisque c'est juste sous les logements.

Évidemment une enquête a été ouverte et comme dans ces cas là, la section anti-terroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête et a confié les investigations à la section de recherches de la gendarmerie d'Ajaccio ainsi qu'au groupement de la gendarmerie de Haute-Corse. Le général Richard Lizurey, qui commande le groupement de la gendarmerie de Corse, s'est rendu sur place, ainsi que le préfet de Haute-Corse, Hervé Bouchaert, et le sous-préfet de Corte, Tony Constant.
La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, qui est attendu en Corse vendredi, a condamné dans un communiqué cet attentat qualifié "d'acte lâche (...), criminel et irresponsable dont les conséquences auraient pu être dramatiques". (voilà pour les déclarations)

Mais depuis j'ai la boule a l'estomac car cela vient de me  rappeler durement que cela aurait pu être nous.
Si je comprends certaines positions de certaines personnes je ne cautionne en aucun cas la violence car pour qui que ce soit elle fait toujours des dommages collatéraux. Si je dis cela ce n'est parce que c'est une Gendarmerie qui a été la cible de ces personnes mais parce que je connais pas mal de gens qui ont eu de la chance de ne pas être blesse dans des attentas contre l'EDF, parce qu'il est passé devant 5 minutes avant, par exemple, contre la poste...
J'avoue que je ne suis pas sereine en ce moment. Je ne comprends pas.... 

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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 15:09
Une nouvelle idée, bonne ou mauvaise, c'est la toute la question.
Personnellement je pense qu'avant de conduire un 2 roues de moins de 125, quel qu'il soit il faut un minimum de connaissances tant dans le maniement du véhicule qu'au niveau code de la route.
Les jeunes sont les premières victimes des accidents et malheureusement trop souvent en raison de leurs imprudences, de leurs méconnaissances, de leurs bêtises de leur absence de consience de la peur du danger.

Pas plus tard qu'avant hier, j'ai failli chargé sur mon véhicule un scooter. Quelle trouille, je ne sais pas trop d'où il sortait.
Ce que je constate, c'est que trop souvent certains jeunes ne respectent pas les feux rouges, les stop, les céder le passage, les lignes blanches, le non dépassement pas le droite.... et les risques d'accident sont multiples. Et je ne m'étends pas sur les scoots débridés du non respect des limitations de vitesse...

Alors je crois qu'il est peut-être temps de mettre en place un certain nombre de contrôles. Créer un permis, je n'en suis pas sûre mais au moins rendre obligatoire le BSR pour conduire un scott et que celui-ci soit accompagné par des cours de maniements de l'engin tant sur plateau que sur route, mais aussi avoir un code à passer. De plus avoir des contrôle technique obligatoire ne me semble pas du luxe car combien de scooters ne sont plus conforme à la réglementation, débridé... Ce qu'il faut aussi savoir c'est que si un accident se produit et que votre véhicule n'est pas aux normes, les assurances ne remboursent. Ah mais j'oubliais les accidents n'arrivent  qu'aux autres ! ! !

J'ai le permis moto et j'estime que cela est nécessaire. Une chose est sûre, si mes enfants souhaitent un jour avoir un scooter, de mon propre chef je leur ferai prendre quelques cours et passer le BSR. Cela n'évitera pas les accidents c'est certains mais au moins ils auront une connaissance non négligeable de leur engin et auront une toute autre façon de le manipuler et de conduire.
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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 10:55
Comme vous l'avez sûrement entendu sur toutes les émissions de télé ou de radio lors du dernier match de foot de l'équipe de France contre la Tunisie, notre hymne national a été sifflé.
Si pour certain cela n'a que peut d'importance, pour moi ce fut assez traumatisant, j'en avais les larmes aux yeux en revoyant ces images. Probablement parce que pendant quelques années je la chantais au garde à vous très régulièrement et que j'en connais les valeurs, le symbole... et puis zut c'est tout de même notre hymne national. Ce n'est pas parce qu'il y a des problèmes en France que l'on doit être irrespectueux.
J'ai mis quelques temps a écrire mais ce qui m'a fait réagir c'est mon fils qui hier encore en regardant les extraits des différents matchs de la Ligue 1 m'a dit:
- "maman pourquoi on nechante pas la France aujourd'hui"
- "de quoi parles tu mon coeur"
- "et bien de la chanson de la France qui est qu'à nous, pas aux autres pays"
- "ah tu parles de la Marseillaise ? 
- "oui, tu sais maman la dernière fois il y en a qui ont sifflé pendant que la dame chantait et c'est vraiment vraiment pas bien, les messieurs du foot ils étaient tristes.  Pourquoi ils ont fait ça? "
Que répondre à son fils de 3 ans1/2, si ce n'est qu'ils ont fait ça par bétise. Et forcément il vous demande mais pourquoi.
Que pouvais-je lui dire, que ces jeunes ne savent plus qui ils sont, qu'ils sont complètement acculturés coincés entre 2 cultures et qu'ils ont des difficultés pour se trouver, trouver leur place. Pour avoir travailler dans les quartier en tant qu'animatricequand j'étais à la Fac, je sais que c'est un peu ça. Mais pour moi cela n'excuse pas tout.
C'est inadmissible de ses comporter ainsi. On vit tous des choses + ou moins difficiles de nos jours, nous ne sommes pas tous d'accord avec le gouvernement et avec sa façon de gérer les chose et encore moins de gérer la crise aujourd'hui. Mais ce n'est pas une raison pour se comporter de la sorte et être outrageant. Avez-vous regarder le regard des joueurs de notre équipe national ? Ils étaient dépités et certains en avaient presque les larmes aux yeux. Je me demande même vue les expressions de leur visage s'ils n'ont pas eu envie de rentrer dans le vestiaire.
Évidemment le gouvernement est entrée dans la danse de suite et les propos ont été parfois un peu "gros" on ne fait rien de bon sur le coup de l'émotion. Ils parlent, très bien, mais alors ils aurait dû avoir le courage comme l'avait fait le président Chirac, de quitter la tribune officiel. Cela aurait eu plus de mérite qu'après nous sortir des intentions qu'ils ne peuvent même pas tenir dans la mesure où pour certaines choses cela ne dépend pas des politiques et ce n'est pas eux qui détiennent les clefs.

Bref je suis écoeurée et cela ne me réconcilie pas avec le foot. Je suis désolée mais pour avoir déjà assisté à des match de Rugby, les choses ne se passent pas ainsi, il y a+ de respect des personnes, de l'adversaire... Prenons par exemple le cas d'une pénalité que doit tenter l'adversaire. Et bien contrairement à ce que l'on peut voir dans le foot, les supporters de l'équipe adverse ne tente pas de déstabiliser le joueur qui va tenter la pénalité. Le stade se tait pendant que le joueur fait son tir, puis on s'exclame. C'est assez différent.

On aura me donner toute les réponses,  toutes les justifications impossibles et inimaginables, je les écouterai mais je ne suis pas sûre de pouvoir les comprendre car avant tout cela reste pour moi un manque de respect. Et il y a bien d'autre manière de marquer sa désapprobation que celle-ci. Mais ce n'est que mon avis.
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4 juillet 2008 5 04 /07 /juillet /2008 15:56

Cela fait plusieurs jours que je rumine ça et ma colère n’est pas retombée pour autant. Heureusement que je n’ai pas écrit un article sur l’instant car je crois que certains mots aurait dépasser ma pensée et certains propos auraient peut-être été trop fort. Le Chef d’Etat Major de l’Armée de Terre a présenté ça démission et elle a été acceptée tant par le ministre de la Défense (soit dite en passant, le plus mauvais ministre de la Défense qu’il m’ait été donné de connaître, mais ce n’est pas le propos) que par notre président.

J’ai cru m’étouffer en entendant cela et j’ai été submergée par mes émotions. J’avoue avec le recul ne toujours pas comprendre. Quel rapport avec le drame de Carcassonne. Demande t’on au ministre du transport ou au président d’une quelconque entreprise de transport de démissionner quand un de ses chauffeurs commet une tragique erreur?

De plus les propos du président m’ont profondément choquée et je les ai même trouvé ordurier. Il ne faut pas jeter l’opprobre sur les militaires. J’ai eu l’occasion d’assister à certaines élocutions de notre président et ce qu’il pense de l’armée me laisse songeur, parfois je me demande s’il ne veut pas purement et simplement la supprimer. Et puis au cas où il l’aurait oublié il est le chef suprême des armées. Alors si comme il le dit ce sont des incompétents lui-même l’est et alors lui aussi doit démissionner. Cet homme est vraiment colérique et je ne suis pas sur qu’il réfléchisse toujours avant de parler, quelque soit le sujet d’ailleurs.

Il ne faut pas oublier que ces hommes partent au front combattre les talibans ou autre sous les couleurs nationales, pour notre pays pour défendre nos valeurs ainsi que la vision  et la politique de nos présidents quelque soit le bord politique, et qu’ils le font au péril de leur vie, que certains n’en reviennent, même si c’est leur métier et que c’est un risque de ce métier. Ce sont des hommes professionnels, aguerris, entraîner. Mais cela reste des hommes, ce ne sont pas des robots et malgré toutes les règles aussi draconiennes soient-elles l’erreur est toujours possible.

Je peux comprendre que le Chef de Corps soit sanctionné et « saute » comme on dit, ainsi que les autres protagonistes de la chaîne de commandement régimentaire. C’est tout à fait compréhensible  pour le Chef de Corps car il est le responsable de tout ce qui se passe dans son régiment. Je n’arrive toujours pas à comprendre comment on a pu laisser tirer même à blanc en direction de la foule, normalement on ne doit jamais le faire.

Mais j’avoue ne pas comprendre pour le CEMAT, quel est le rapport ? En qui est-il responsable ? J’ai eu l’occasion de rencontrer cet homme. Quand j’étais à l’école militaire de Coëtquidan, c’est lui qui commandait les écoles. C’est un homme droit, juste, bon, calme et honnête dans ses jugements et ses actions. Je me demande si c’est la seule véritable raison de sa démission. C’est tellement rarissime, on les compte sur les doigts de la main et à chaque fois ces hauts militaires l’ont fait pour exprimer leur désapprobation face aux gouvernants qui n’en font qu’à leur tête sans écouter les avis des principaux intéressés. Peut-être y avait-il autre chose, mais les propos du président au sujet des militaires ont peut-être été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Pour avoir connu le système militaire de l’intérieur je peux sans me tromper affirmer que les militaires ne sont pas très heureux de ce qui trame avec le prochain livre blanc et la restructuration des armées. Certains hauts militaires disent même que c’est un peu la mort programmée de notre armée. Car avec les moyens et les hommes dont elle dispose aujourd’hui c’est déjà très difficile alors je n’ose imaginer ce que cela va devenir. La France aura-t-elle encore les moyens de ses ambitions ? Certains pensent que non. Je ne dis pas qu’il ne faut rien changer mais là le régime est sévère. Enfin elle s’adaptera encore et encore même si cela se fait dans la douleur et la difficulté.

Quoiqu’il en soit je trouve cette démission très injuste et je n'arrive pas à m'en contenter.

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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 14:31

Ce matin, comme tous les matins mon réveil sonne ou plutôt la radio se mets en route. Je suis toute léthargique et j’ai encore du mal à rassembler mes idées, ouvrir les yeux. Pourtant j’entends parler dans une autre langue, je comprends quelques mots et là je me dis non ce n’est pas possible est-ce ça ? J’attends la fin en restant couchée paisiblement et oui mon j’avais bien deviner Ingrid Betancourt est libre et ce n’est pas du bleuf.

Après tant d’année de captivité elle est enfin libre. Les informations complémentaires arrivent  et je comprends que l’armée colombienne l’a libérer en utilisant des stratagèmes et en prenant toutes les précautions afin de ne pas faire capoter l’opération. C’est du grand art diront certains, d’autres seront plus magnanimes.

On entend des différentes voies donnant leurs avis parfois contradictoires, divergents, certains se sentent floués et cherchent à se mettre sur le devant de la scène. Qu’importe il faut savourer l’instant : elle est libre et heureuse ainsi que toute sa famille.

J’admire le courage de cette femme. J’ai écouté ses propos et je les ai trouvé très beau empreints d’émotions et de réalisme. Malgré les années de captivités, l’affaiblissement physique, mentale et la maladie qu’elle aurait eu. Elle était forte pleine d’énergie et plaine de compassion. Elle pense déjà à l’avenir et à tous ceux qui sont restés là-bas dans la jungle aux mains des FARK. Sa descente d’avion était émouvante.

 Réjouissons-nous simplement du bonheur de sa famille et qu’elle revienne enfin parmi les siens. Malgré tout n’oublions pas que dans la jungle colombienne il reste des hommes et des femmes toujours détenus en otage.

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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 14:28

Ce week-end le 3ème RPIA (Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine) basé à Carcassonne  dans l’Aude (11) faisait ses Portes-Ouvertes. Un effroyable drame, à peine croyable, a eu lieu  lors de la dernière représentation. Lors de cette démonstration, où les militaires montraient à la populations certaines de leur mission à l’extérieur du territoire, là libérer des personnes pris en otages, un sergent, pourtant expérimenté au dire des autorité avec 8 ans de service à son actif, à tirer à balles réelles. Malheureusement dans la configuration de l’exercice, il se trouve qu’il était orienté en direction de la foule. 17 personnes ont été touchées dont 4 gravement puisque hier soir leur pronostique vitale était engagé. Il y a 4 enfants de toucher, 11 adultes et 2 militaires.

Nicolas Sarkozy parle de négligences inacceptables. Comme d’habitude il assure que toute la lumière sera faite sur cette affaire et que les protagonistes seront lourdement sanctionnés mais du tireur à tos les échelons. Le Chef de Corps a du souci à se faire.

            J’avoue que je ne comprends pas. Pour moi c’est l’incompréhension totale. Pour avoir été militaire je sais très bien que les mesures de sécurité sont strictes et non discutables. On ne sort pas des cartouches réelles comme ça de la soute à munition, il y a toute une procédure. De + , même un novice peut aisément faire la différence entre des cartouches à blanc dites balles d’exercices et celles à balles réelles. On ne peut pas se tromper. Un chargeur avec des balles à blanc est moins lourd qu’un chargé avec des balles réelles. Pour tirer avec un Famas à blanc il faut mettre le BTB le bouchon de tir à blanc. Si d’aventure vous tirer  avec des balles réelles, le canon devient un « chou-fleur » et le fusil risque d’exploser. Comment n’a-t-on pas pu se rendre compte qu’il n’y était pas.

On parle de plusieurs cartouches retrouvées, c’est normal car un chargeur à 25 cartouches quand il est entièrement approvisionné. Il est dit qu’il a tiré tout d’un coup cela veut dire que le fusil était sur la position illimitée. Il y a 3 positions sur le fusil :

-         tirer une cartouche à la fois c’est le coup par coup

-         tirer 3 cartouches à la fois c’est la rafale de 3

-         et rafale illimitée donc on vide le chargeur.

Cela expliquerait que les tirs n’aient pu être arrêtés.

Alors je me pose beaucoup de questions comment est-ce possible ?

D’autant que pour avoir fait plusieurs Portes-Ouvertes, je sais que tout est minutieusement préparé, longtemps à l’avance. Il n’y a pas de part pour l’improvisation et si des cartouches doivent être sorties ce ne sont que des cartouches d’exercice donc à blanc.

Certains parlent d’un panachage à l’intérieur du chargeur c’est-à-dire que des cartouches à blanc sont mélangés avec des cartouches réelles. C’est possible. Quoiqu’il en soit c’est un drame et l’incompréhension est de mise.

Les Portes-Ouvertes (PO) sont un moment important dans la vie d’un régiment car cela permet d’entretenir le lien armée-nation. C’est un moment convivial, sympathique où parents et surtout enfants s’amuse, profite de toutes les activités mises en place. Que ce drame ne ternisse l’image de ces manifestations importantes pour la vie des régiments. Mais une fois l’enquête de gendarmerie terminée et que les responsabilités auront mises en avant, je souhaite que tout soit fait pour que ce genre de drame ne se reproduise plus jamais. Une chose est sur tous les Chefs de Corps ayant en vue l’organisation  de PO vont redoubler de vigilance.

Je voudrais souligner que, comme tous les régiments d’Infanterie de Marine, ce régiment est un régiment d’élite où les hommes sont encore plus que tout autre régiment aguerris. L’entraînement des marsouins est poussé tout comme celui des légionnaires. Ils sont de tous les fronts. Les 1ers à partir en opérations extérieures se sont eux, à être sous le feu de balles ce sont eux. D’où cette incompréhension, même si tout à chacun sais que l’homme est homme et que l’erreur humaine même avec l’entraînement le + poussé, le + intensif  qu’il soit et que l’erreur est toujours possible.

        

Pour la petite histoire quand j’ai entendu parlé de ce drame, mon sang n’a fait qu’un tour. En effet ma belle-sœur Viny et sa petite famille s’y trouvaient. Mon petit homme de neveu adore les militaires et il ne manquerait pour rien au monde de telles démonstrations.2 jours à s’en délecter, c’est trop génial pour un petit homme de 4 ans. Par chance, par bonheur, je ne sais lequel employé, ils n’ont pas voulu assister à cette dernière représentation et ont dû convaincre Gautyé de rentrer. Il n’était pas très content. Après les avoir entendus au téléphone je fus très soulagée.

 


        Je souhaite un prompt rétablissement à toutes les personnes blessées et j’espère du fond du cœur que ceux qui ont été le plus gravement atteints, notamment cette fillette de 3 ans, n’auront pas de séquelles tant physique que psychologique.  

 Je pense aussi à ce sergent qui aujourd’hui doit être aussi dans un état mental pitoyable et anéanti, s’il s’agit bien d’une erreur. Je le plains, son futur ne va pas être facile car vivre avec ça sur la conscience ce n’est pas aisé, ce n’est pas comme lors de missions de combat, l’état d’esprit est totalement différent.

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