L 'antre de Virginie et compagnie

Je profite du temps que je retrouve pendant ces congés scolaires, après avoir validée brillamanent mon premier semestre et mon premier stage. Je peux enfin lire d'autres livres, retrouver mes enfants de façon différentes et parfois me dire, "mais qu'est-ce que je vais faire", en m'ennuyany un peu. j'ai tellement été sur les chapeaux de roues ces derniers mois que cela fait du bien de souffler. Et oui entre mes 8 heures de cours ou 8 heures de stage par jours, ma vie de famille avec tout ce qui va avec et 2 à 3 heures de travail quotidien dans mes cours/révisions, le temps personnel me manquait un peu .... mais bon je ne regrette pas mon choix, encore 2ans et demi à "souffrir" d'un rythme schizophrénique et ce sera pour une apotéose et un épanouissement personnel..

Vous vous souvenez très probablement de cet auteur : David Serban-Schreiber, le célèbre neuropsychiatre, et je suppose de son livre qui a marqué le monde médical: " Anticancer" .

Il s'est appliqué les recommandations qu'il préconise dans ses livres, ce qui lui a permis de déjouer les pronostics médicaux concernant sa maladie : une tumeur du cerveau qui a été décelée il y a 19 ans.

Ce livre se lit très facilement, comme un roman, et il ne manque pas d'humour, par ailleurs, un vrai délice.

David Servan-Schreiber, ne renie rien au contraire, il appuie encore sur certains éléments qu'il avait déjà soulignés comme le rire et la tendresse qui sont de puissant antidote, tout comme l'alimentation, la méditation et le stress.

Il décrit aussi le ressenti du patient lorsque celui-ci se retrouve dans l'impuissance de faire des gestes simples du quotidien, en situation de dépendance et pour une étudiante infirmière comme moi cela fait réfléchir à la façon dont on doit envisager le soin et le ressenti du patient, sa diginité qui ne doivent jamais être oubliés, sous-estimés pour quelques raisons que ce soient.

Bref ce livre est un hymne à la vie, à l'amour de soi, du prochain, des autres, il est quelque part réconfortant.

Il y a quelques semaines, j'ai acheté le magazine Toy Story à mon Loulou.

 Non seulement il y avait en figurine mais derrière et là je n'ai pas du tout fait attention il y avait l'album Panini, apparemment.

Et maintenant qui doit acheter les images?

Et  comme me dit mon grand "ben maman pourquoi tu me l'as acheté si c'est pour ne pas faire les images? "

Que répondre à ça  ! ! !

Et là on se dit, je me suis bien faite avoir sur ce coup là....

En tout cas j'en connais un qui est bien content.....

                                             

C'est en écoutant une émission de radio en voiture que j'ai entendu parler de se livre et de cet auteur. J'ai beaucoup aimé les propos qu'il tenait et cela m'a donné envie de lire son ouvrage.
Il est vraiment très intéressant.

Au travers de son travail quotidien de psychothérapeute, Marc Pistorio, a rattaché le quotidien de ses patients à leur histoire et le plus souvent à l'enfance. C'est dans les conflits refoulés du passé et non résolus de tout à chacun que se trouve, selon lui , l'origine des difficultés que l'on peut rencontrer dans la vie actuelle.
Le point commun se trouve dans l'enfance où les besoins affectifs ont été négligés,trompés, trahis. A tous, consciemment ou inconsciemment, les parents n'ont pas dit ou mal dit, à tous les parents ont caché, menti. Quels que soient les mensonges et les non-dits, leur présence et leur fréquence ont crée des blessures chez l'enfant. Même si le ressenti et l'évaluation en est difficile  car si un mensonge ou un non-dit sera très perturbateur pour l'un, il sera banal pour un autre. Un individu blessé pendant l'enfance, manque donc  de la bienveillance qui rassure et qui participe à la construction de la maturité affective.

Il montre que les mensonges et les non-dit sont dommageables pour l'enfant, et + tard, pour l'adulte, pour soi et pour le couple." Ils risquent de faire de l'individu un adulte menteur, qui se mentira à lui-même et mentira également en couple ou à ses enfants. Lui seul pourra juger de la nature de la souffrance générée par ces mensonges, car lui seul en subira douloureusement les conséquences au quotidien. "  Mentir à soi et mieux mentir aux autres c'est ce que fait très souvent l'être blessé car il s'emploie à envoyer très loin la douleur du passé et lorsque celle-ci s'exprime sournoisement il a recourt à la fuite en utilisant de très nombreux subterfuges et dérivatifs. Mais cela ne solutionne en rien les problèmes.

Aujourd'hui de nombreux enfants vivent encore avec de grosses carences affectives, à trop d'enfant on manque de respect. Et qui blâme-on? trop souvent notre société donc personne précisément et on ne se regarde pas vraiment, on ne se remet pas en question non plus...

Les non-dits, les mensonges, pour " le bien" , comme on dit,ou non, engendre des marques indélébiles chez les enfants qui,plutard en porteront encore les stigmates devenus adultes.  On n'oublie jamais les souffrances que l'on a subies et on ne peut pardonner à quiconque ne reconnaît sincèrement sa part de responsabilité. Si l'on oublie et pardonne, on tombe dans lepiège de l'évitemment facile. Cela revient alors à maintenir le contact avec ceux qui ont fait souffrir et à risquer de se faire encore blesser par eux, ou par ceux qui leur ressemblent psychologiquement.

Ce livre est une véritable invitation d'une rencontre avec soi, d'une ouverture àd'autres perspectives . Par son questionnement, il permet de prendre consciencede certaines choses qui nous sont propres et de faire une  construction progressive de son cheminement, même s'il fut apprivoiser les choses et que cela a des répercussions tant sur soi que sur son entourage.

Ce que j'en retiens : le bonheur passe donc par soi, par le choix  conscient et délibéré de sa vérité. Le bien-être se contruit. Et à défaut de guérir de tout ses maux, chaque individu a la responsabilité d'améliorer sa condition.

Voici le livre que je viens de terminer, et oui les livres me manquent, des restes su concours, si je ne suis pas une partie de ma journée dans des livres cela ne va pas alors je bouquine à tout va.

Au demeurant ce petit livre d'un peu + de 100 que j'ai dévoré peu de temps, est très facile à lire, il est vraiment très intéressant. Il est écrit avec simplicité sans ambages, accessible à tout à chacun et il ne tourne pas autour du pot, il va directement à l'essentiel pour tous les arguments développés.

L'un de ses auteurs est le Dr Stéphane Clerget, un pédopsychiatre qui a déjà quelques ouvrages à sa collection. On le voit de temps en temps à la télévision mais surtout on l'entend très très souvent dans une émission d'Europe 1 présenté par J-M Morandini dans laquelle des auditeurs, vers 12h00, posent des questions aux "experts" d'Europe 1 sur différents sujets. Quand celles-ce ont attrait à l'enfant c'est le Dr Clerget qui répond. Et franchement c'est toujours très intéressant et instructif.

Aujourd'hui notre vie est assez trépidante et il n'est pas rare que les 2 parents travaillent. Difficile de conjuguer  notre rythme de vie pressé avec la patience, celle dont il faut faire preuve pour pouvoir élever ses enfants.

Et puis, regardons autour de nous, nous en tant que parents, nous sommes très souvent en proie au doute. Ainsi nombreux sont les parents qui ne se font pas assez confiance.

Pourtant , pour bien grandir , un enfant à besoin de limites, d'autorité, donc de balises. En effet la famille est le 1er lieu où l'on apprend à se plier aux règles. Celles-ci sont incontournables si on veut que l'enfant intègre les lois civile, il doitdéjà intégrer, se plierà celles qui régissent sa vie familiale. D'après l'auteur, elles sont indispensables pour avancer dans la vie : "un enfant qui sait obéir saura + tard obéir à lui-même et donc avoir son self-control". Un enfant qui se croit tout puissant sera rejeter par les autres, la majeure partie du temps.

D'après le Dr Clerget"quand on respecte son enfant, quand on sait écouter son avis, on augmente sérieusement ses chances d'être obéit lorsqu'on aura des exigences à son égard. Un enfant obéit toujours mieux quand il veut plaire à ses parents et leur ressembler. Et cela ne peut être mis en place que dans une ambiance familiale chaleureuse : l'autorité n'empêche ni l'amour , ni la tendresse. L'obéissance s'apprend et demande un accompagnement. "

Bref ce n'est pas par la peur, mais le plaisir de respecter des codes,  qui nous permettent de vivre ensemble. Et puis il est à noter aussi que ce n'est pas pour faire plaisir aux parents qu'il y a cette nécessité de savoir obéir, mais pour que l'enfant devienne un adulte respectable et respecté.